Et si la nourriture devenait un levier stratégique de branding ?
Pas seulement dans nos assiettes. Mais dans nos chaussures, nos sacs, nos feeds.
Certaines marques non-food s’approprient l’univers alimentaire. Pas pour nourrir, mais pour activer nos imaginaires collectifs. Et créer des expériences qui nous parlent… autrement.
C’est ce qu’on appelle le branded food marketing. Et ce n’est pas un simple buzz.
C’est une manière de s’ancrer dans la culture populaire, de détourner les codes et de créer du lien à travers le goût, le symbole ou l’humour.
– Balenciaga a transformé un paquet de chips en accessoire de luxe.
– Supreme a sorti ses Oreos rouges : édition limitée, devenus objets de culte.
– Crocs s’est associé à McDonald’s pour une paire 100 % fast-food : jusqu’aux détails ketchup et big mac.
Ici, la nourriture n’est plus (seulement) à manger. Elle devient objet, métaphore, outil de storytelling. Elle est visuelle, ludique, émotionnelle. Et surtout, hautement partageable.
Pourquoi ça fonctionne ?
Parce que ces objets jouent avec nos souvenirs, nos habitudes, nos émotions. Parce qu’ils déplacent la marque là où on ne l’attend pas. Et parce qu’ils racontent, différemment.
